Les méthodes de formation mises en œuvre lors des sessions privilégient l’action des stagiaires. C’est ainsi, et c’est une des spécificités de l’Afocal, que chaque candidat va, au cours de sa formation, devoir réaliser des animations en situation, devant et avec les autres membres du groupe. Cet exercice est difficile et, qui plus est, il est, dans la pratique courante, particulièrement déterminant de la décision finale de l’équipe.
Les méthodes de formation mises en œuvre lors des sessions privilégient l’action des stagiaires. C’est ainsi, et c’est une des spécificités de l’Afocal, que chaque candidat va, au cours de sa formation, devoir réaliser des animations en situation, devant et avec les autres membres du groupe. Cet exercice est difficile et, qui plus est, il est, dans la pratique courante, particulièrement déterminant de la décision finale de l’équipe.
Après chaque jeu, chant, ou activité, il est donc d’usage de fixer les réussites et les points à améliorer, tant pour le stagiaire mis en situation que pour l’ensemble du groupe. Cet usage est le même pour l’analyse des activités collectives, grands jeux et veillées. Il ne s’agit pas lors de ces séances de se complaire devant les réalisations souvent balbutiées par les stagiaires, mais encore moins de leur faire ressentir tout le chemin qui resterait à parcourir. D’où l’importance d’être clair sur les objectifs et les enjeux.
Toute mise en situation est une tâche complexe, du point de vue pédagogique (plusieurs techniques à mobiliser, du matériel, …) et du point de vue affectif (on se lance pour la première fois devant un groupe de pairs, souvent revêtu d’un costume, selon une attitude encore mal maîtrisée, …). Le caractère déterminant de la prestation d’un stagiaire lors de ces réalisations (stress ressenti ou pression mise malgré elle par l’équipe) va en ajouter encore à la difficulté. C’est donc le rôle actif du formateur pendant la préparation, son attitude pendant la situation et sa bienveillance pendant l’analyse qui permettra à la situation de porter ses fruits : l’expérimentation (pas la réussite absolue) permet de construire la compétence.
Aussi, nous conseillons pour l’évaluation des mises en situation de fixer avec l’équipe les objectifs de la séquence, selon des critères d’efficacité et d’efficience : nous pourrions dire le “produit” d’un côté, le “processus” de l’autre. Il s’agit en réalité de 2 niveaux de lecture : l’un correspond à la progression d’un stagiaire ou d’un petit groupe qui a réalisé quelque chose, l’autre à la structuration, au fil des mises en situation de la compétence préparer et conduire une activité. On peut en sus matérialiser cette progression par l’affichage d’une fiche technique rédigée par l’équipe qui vient de réaliser la mise en situation. Pour ce faire, il faut savoir ce qu’on est légitimement en droit d’attendre des mises en situation (en fonction du lieu, de la saison, des stagiaires, etc.) et prendre conscience de la charge affective lourde liée à ces premières tentatives.