ce document introduit le référentiel pédagogique BAFA
Le cadre réglementaire
La formation théorique BAFA est organisée par l’Afocaldans le cadre du décret n°87-716 du 28 août 1987 relatif aux brevets d’aptitude aux fonctions d’animateur et de directeur de centre de vacances et de loisirs modifié par le décret n°2007-481 du 28 mars 2007. Ce texte fixe à la fois les contours de la formation, son but et ses objectifs. Il n’en fixe pas à proprement parler le contenu.
Le décret est complété par l’arrêté du 22 juin 2007 qui précise les modalités de mise en œuvre des sessions de formation, et par une instruction 07-104 JS du 30 juillet 2007 qui, destinée à l’administration jeunesse et sports, rappelle les intentions et attentes du Ministère. Il est important de les avoir en tête au moment de démarrer une formation :
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Développer dans le cadre d’un engagement social et citoyen, une mission éducative temporaire en ACM ;
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Garantir une meilleure cohérence des différentes étapes des cursus de formation tout en gardant l’architecture qui est satisfaisante ;
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Garantir la prise en compte des stages pratiques comme temps de formation.
Les ambitions de la formation
La nouvelle rédaction du cadre réglementaire invite à considérer le BAFA comme une formation destinée à valider chez un jeune le sens de l’engagement et la prise de responsabilités. A cette ambition de l’Etat répond la démarche de l’Afocal, tant dans les valeurs exprimées dans la Déclaration fondamentale que dans la mise en œuvre des sessions.
En effet, depuis sa création, l’Afocal a encouragé cette vision-là de la formation : une expérience humaine, plutôt qu’un apprentissage exclusif de techniques. Les formateurs doivent veiller à sincèrement s’engager au service de ces orientations. Cela s’exprimera notamment par leur capacité, au-delà des exigences techniques nécessaires, à viser toujours au développement de chaque personne, en se gardant d’enfermer un stagiaire dans ses lacunes pour toujours valoriser son potentiel.
Ainsi, l’organisation du cursus BAFA pourra prendre tout son sens : l’alternance entre les sessions théoriques et le stage pratique favorisera la construction par le stagiaire de sa propre représentation du rôle et des fonctions d’un animateur. Ce ne sera possible que si les formateurs lui donnent l’occasion d’une réflexion sur sa pratique et d’une communication entre pairs.
Au surplus, il ne faut pas renoncer à faire de la formation une opportunité pour les candidats de découvrir les modes de fonctionnement et les positionnements reconnus dans la branche « animation socio culturelle ». Ceci parce que le BAFA, même contextualisé dans l’action éducative temporaire, reste un accessit pour les formations professionnelles d’animateurs.
Les objectifs de la formation
La formation BAFA a pour objectif de préparer l’animateur à exercer les fonctions suivantes, qui sont à considérer comme des compétences à développer sur l’ensemble des 3 étapes du cursus :
1
Assurer la sécurité physique et morale des mineurs ;
2
Participer, au sein d’une équipe, à la mise en œuvre d’un projet pédagogique en cohérence avec le projet éducatif dans le respect du cadre règlementaire des accueils collectifs de mineurs ;
3
Construire une relation de qualité avec les mineurs qu’elle soit individuelle ou collective ;
4
Participer à l’accueil, la communication et le développement des relations entre les différents acteurs ;
5
Encadrer et animer la vie quotidienne et les activités ;
6
Accompagner les mineurs dans la réalisation de leur projet.
A l’issue de l’ensemble du parcours de formation, le jury devra mesurer si le candidat s’est construit une conception personnelle de son action, et s’il est capable de la partager avec les autres. La finalité implicite du parcours reste bien ainsi de contribuer à construire un citoyen, et par là une communauté qui œuvre « dans le même sens ». N’est-ce pas là une action d’éducation populaire ?